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James M. Franklin

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James M. Franklin

2010

Éminents Conférenciers de l'ICM

2006

Prix d'excellence Selwyn Blaylock pour l'exploitation minière canadienne

Jim Franklin est un géologue d’exploration qui possède plus de 40 ans d’expérience dans l’étude des gîtes minéraux et de la métallogénie régionale. Il a étudié à l’Université Carleton (B.Sc., M.Sc) et à l’Université Western Ontario (Ph. D.). Après avoir enseigné à l’Université Lakehead de 1969 à1975 et travaillé à titre de consultant auprès de Noranda Inc. durant cette même période, il est entré au service de la Commission géologique du Canada (CGC), où il a dirigé d’importants programmes de recherche sur le sulfure massif volcanogène et sur les gisements d’or des provinces de Churchill et du lac Supérieur de 1975 à 1993. De 1983 à 1993, M. Franklin a également coordonné le programme de ressources minérales sous-marines de la CGC, programme de recherche intégré dont le point culminant a été la découverte d’un important gisement dans la vallée Middle de la dorsale Juan de Fuca, et l’installation de deux campagnes de forage du Programme de forages océaniques. En tant que géoscientifique en chef de la CGC de 1993 à 1997, il était responsable de la coordination de la totalité du programme scientifique de la CGC. Il est actuellement directeur ou conseiller scientifique de trois entreprises d’exploration et est membre des conseils d’administration de nombreux groupes scientifiques ou professionnels. Son travail de consultant est axé sur la découverte de gisements de sulfure massif volcanogène, d’or orogénique et de type porphyre dans les terrains précambriens, de chrome dans les gisements magmatiques, de sulfures de nickel-cuivre et divers types de gisements d’uranium.

Présentation

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Futures découvertes de ressources minérales : appel à de nouvelles connaissances

Résumé de la conférence : Les futures découvertes nécessitent une exploration novatrice. Puisque nous établissons des critères satisfaisants, qualifiables quantitativement pour tous les types de gisements, nous pouvons évaluer le potentiel d’un corps minéralisé au moyen de cartes géologiques numériques, modernes et de qualité, au moins à grande échelle. Les techniques de modélisation en trois dimensions utilisées pour l’imagerie profonde de la terre sont désormais adaptées à l’exploration de terrains cristallins peu profonds. Des méthodes géochimiques ultra-sensibles évoluées, utilisant des gaz, des composés organiques, des sols, des plantes et des roches, offrent des indicateurs grandement améliorés de corps minéralisés. De nouvelles méthodes d’analyse adaptées au travail sur le terrain permettent d’identifier tous les éléments sauf les plus infimes, de même qu’une vaste gamme de minéraux argileux.

La conception de modèles quantitatifs des processus de formation des corps minéralisés pouvant être appliqués à toutes les échelles assurera l’approvisionnement des métaux nécessaires pour les pays qui connaissent une croissance rapide et améliorera la qualité de vie dans tous les pays. De nouvelles technologies minières et d’extraction doivent être également conçues ici au Canada si nous souhaitons demeurer à l’avant-plan en ce qui a trait aux améliorations de l’efficacité en matière de découverte et de traitement. Nous devons donc soutenir les efforts du Conseil canadien de l’innovation minière visant à augmenter les capacités en recherche et en développement au moyen de nouveaux partenariats public-privé, dont la possibilité de créer un fonds particulier pour l’innovation