11 mai 2017
Lundi soir, à l'occasion du gala de remise des prix d'excellence du congrès annuel de l'ICM qui s'est tenu cette année à Montréal, un petit groupe d'exploitants miniers qui ne cesse de croître a partagé la scène lors de la remise des prix dédiés à la sécurité dans l'industrie minière.
Pour la troisième année consécutive, c'est l'exploitation de nickel de la baie Voisey de Vale en Terre-Neuve-et-Labrador qui a remporté le trophée John T. Ryan, le plus convoité des prix remis par l'ICM, pour n'avoir signalé aucun accident sur son site. Cette exploitation fait partie des trois mines à ciel ouvert ou non métallifères au Canada à se voir octroyer ce prix. La mine de diamants Victor de DeBeers Canada en Ontario n'a elle non plus signalé aucun accident pour la deuxième année consécutive, et la mine de potasse Belle Plaine de Mosaic Company en Saskatchewan n'a fait état d'aucun accident en 2016.
La mine Éléonore de Goldcorp dans le nord du Québec a remporté le trophée John T. Ryan dans la catégorie Mines métallifères canadiennes, et l'exploitation Greenhills de Teck Resources dans l'Elk Valley en Colombie-Britannique a remporté le trophée dans la catégorie Mines de charbon pour la quatrième année consécutive.
Les trophées John T. Ryan sont également octroyés à des exploitations minières dans leurs régions respectives. Au Québec, la mine Lapa d'Agnico Eagle a reçu un titre honorifique dans la catégorie Mines métallifères. Le projet DSO de Tata Steel a reçu une distinction dans la catégorie Mines sélectes pour l'est du territoire, et les sites Mildred Lake et Aurora de Syncrude Canada ont obtenu cette distinction pour l'ouest canadien. La mine Fraser de Glencore Canada a obtenu une distinction dans la catégorie Mines métallifères de l'Ontario, la mine New Afton de New Gold a reçu cette distinction pour les provinces de Colombie-Britannique et du Yukon, et la mine Bernic Lake de Tantalum Mining Corporation of Canada a remporté cette distinction pour les provinces des Prairies, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.
Par accident à signaler, on entend un accident qui entraîne une perte de temps de travail ou la réaffectation d'un employé à d'autres tâches en raison de cet accident. On calcule le taux d'accidents à signaler en multipliant le nombre total d'accidents déclarés par 200 000 heures de travail, divisé par le nombre total d'heures travaillées sur le site.