Gagnants

2021
Craig Hart
Craig Hart est l’ancien directeur de la Mineral Deposit Research Unit (MDRU, l’unité de recherche sur les gisements minéraux) de l’université de la Colombie-Britannique (UBC). En tant que tel, il a facilité des projets de recherche et de formation en exploration minérale commandités par l’industrie sur les systèmes régionaux de métallogénie, d’or et de porphyre ainsi que le développement de méthodes d’exploration. Le Dr Hart intègre des données de terrain et analytiques pour développer de nouveaux concepts, outils et cibles d’exploration. Il a recueilli plus de 20 millions de dollars pour soutenir la recherche et la formation de plus de 40 étudiants diplômés et 20 chercheurs chevronnés. Il travaillait auparavant à l’université d’Australie-Occidentale (UWA), où ses recherches portaient sur la métallogénie de l’or en Chine et en Mongolie. Il a également travaillé à la Yukon Geological Survey (la commission géologique du Yukon), où il était en charge des levés cartographiques/métallogènes de la région. Il a reçu le prix du public et faisait partie des cinq finalistes du concours Ruée vers l’or d’Integra Gold (2016), a reçu le prix Boldy (association géologique du Canada, 2005) et a été conférencier distingué pour la Society of Economic Geologists (SEG, la société des experts en géologie économique, 2011). Il est diplômé de l’université McMaster (baccalauréat ès sciences, 1986), de l’UBC (maîtrise, 1995) et de l’UWA (doctorat, 2005).
Éminent Conférencier 2021-22
Linking Cordilleran Lithospheric Architecture to Mineral Deposits
Résumé de la conférence
The provinciality of mineral deposits emphasizes crustal and lithospheric-scale controls on their distribution. For magmatic-associated deposits, the crust and lithosphere are the primary melt and metal sources so they control the limits of fertility and metal tenor. The crustal blocks that comprise the North American Cordillera are the fundamental controls to its metallogenic diversity, but the geometry and composition of the ancient western Laurentian margin that formed during late NeoProterozoic rifting of Rodinia dominates as a controlling force on Paleozoic, Mesozoic and even Cenozoic, tectonic, magmatic and metallogenic events. Asymmetric Neoproterozoic rifting formed a continental margin architecture of exposed upper plate promontories and lower plate basins that are juxtaposed across transform zones. The lower plate is characterized by stratiform base metal and barite deposits that formed during punctuated periods of Paleozoic extension, but is underlain by a previously metasomatized lithospheric mantle that contributed Mesozoic alkaline to peraluminous magmas that generated widespread gold and tungsten metal provinces. These same lower plate packages subsequently formed Carlin-type gold districts during the Cenozoic that were controlled by the locations of reactivated continental margin rift structures. Yukon and Nevada share similar metallogenic tenors because they are both hosted by lower plate components of the ancient rifted margin.

2021
Gillian Holcroft
Gillian Holcroft a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en génie chimique à l’université McGill. Elle est ingénieure en chef et a une grande expérience dans la commercialisation d’approches écologiquement durables dans les secteurs du traitement des minéraux et des déchets. En reconnaissance de son leadership, elle a reçu le prix MetSoc de l’environnement en 2019.
Mme Holcroft a commencé sa carrière au Centre de technologie Noranda, où elle est passée du développement technologique au soutien aux opérations chez Canadian Electrolytic Zinc. Elle faisait partie de l’équipe qui a développé le procédé Jarofix, désormais commercialisé. Elle a de l’expérience dans les domaines de la gestion technique, de projet et de contrat, la sécurisation de nouveaux investissements, ainsi que la définition d’objectifs de développement commercial et de partenariats stratégiques, notamment avec le ministère de la défense des États-Unis. En tant que vice-présidente directrice, elle a joué un rôle déterminant dans l’introduction en Bourse d’une société spécialisée dans la technologie plasma et, en tant que vice-présidente de la tétronique, elle a su identifier les occasions d’extraire les valeurs des métaux à partir de catalyseurs et de minerais industriels.
Elle est actuellement directrice de l’innovation au conseil canadien de l’innovation minière (CCIM), où elle gère deux projets Défi À tout casser d’Impact Canada, dont le but est de réduire considérablement la consommation d’énergie dans les procédés de comminution.
Éminente Conférencière 2021-22
Collaboration et innovation dans les mines et la métallurgie / C’est le moment idéal de rejoindre la fête
Résumé de la conférence
Après 30 ans dans l’industrie des mines et de la métallurgie, on observe de nombreux exemples de grandes collaborations et de développements révolutionnaires. Comme le disait si bien Einstein, « la nécessité est mère de l’invention ». Le procédé Jarofix en est un bon exemple. De fait, sans cette innovation, Zinc électrolytique du Canada limitée (CEZinc) n’existerait probablement plus. Le besoin de solutions durables dans notre industrie n’a jamais été aussi important, et les enjeux pour atteindre cet objectif sont considérables. Au début des grands regroupements de sociétés minières, quand de nombreux centres de ressources technologiques internes aux sociétés ont fermé leurs portes et que l’embauche de jeunes professionnels a ralenti, un fossé s’est créé en termes de connaissances. Le conseil canadien de l’innovation minière (CCIM) et d’autres organisations ont travaillé d’arrache-pied pour combler ce fossé en promouvant des consortiums qui s’intéressent à des projets innovants ayant le potentiel de perturber l’industrie. Mandats ciblés, risques et récompenses partagés semblent être la voie la plus logique. Si la technologie est un avantage concurrentiel, le véritable avantage réside dans la façon dont les sociétés établies utilisent au mieux cette technologie. Fini le temps où l’on développait une technologie exploitable par une seule société. Le financement du gouvernement pour soutenir ces technologies perturbatrices est également essentiel. Cela crée une urgence pour faire avancer les choses et, bien entendu, réduit le risque.
La discussion portera sur certains de ces projets dirigés par le CCIM ainsi que sur les avantages supplémentaires à travailler avec des professionnels faisant preuve d’une ouverture d’esprit, intelligents et motivés dans toute notre industrie. La présentation abordera également la façon dont nous pourrions mieux communiquer aux investisseurs les différences qu’il existe entre l’innovation et la R&D (recherche et développement), et leur expliquer qu’en investissant dans l’innovation, le retour sur investissement sera assuré grâce à la croissance à long terme de la société. Nous devons collectivement trouver un moyen de relever la barre et de faire prendre conscience à la communauté des investisseurs qu’ils ont beaucoup à gagner à investir dans des technologies minières perturbatrices qui propulseront notre industrie dans la prochaine décennie. Le moment est venu d’innover, et comme le disait si bien Henry Ford, « se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite ».